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APRES LA MORT DIVERS DOCUMENTS SUR LA MORT DEPUIS DES MILLENAIRES L'HOMME EST A LA RECHERCHE DE LA VERITE.

Sels d’aluminium et cancer du sein : le débat est relancé

SPIRITE
Il y a quelques mois, les médias faisaient état d'un lien entre l'utilisation d'antitranspirants ou de déodorants et le risque de développer un cancer du sein. Allégation immédiatement réfutée par les industriels, mais aussi certains scientifiques ; aucune étude n’aurait en effet permis de mettre à jour une association entre l'usage d'antitranspirants et le risque d'un cancer du sein.
Une revue systématique des études parues sur le sujet, publiée début mars dans Journal of Applied Toxicology, vient cependant relancer le sujet. Selon son auteur, le Dr Philippa Darbre de l’Université de Reading (Grande-Bretagne), des études supplémentaires sont nécessaires afin d’évaluer la possibilité que l’aluminium augmente le risque de cancer du sein.
Rappelons que les antitranspirants ont pour rôle de réduire la transpiration, à la différence des déodorants qui ne font qu’en masquer l’odeur. Les sels d’aluminium, qui peuvent représenter jusqu’à 25% de la composition d’un antitranspirant, sont les principes actifs les plus souvent utilisés pour contrôler la respiration : ils se dissolvent dans la sueur et laissent une faible pellicule sur les glandes sudoripares, limitant ainsi la quantité de sueur qu’elles produisent. Or ces sels d’aluminium auraient une activité proche de l’œstrogène, l’hormone féminine.
« Puisque les estrogènes sont connus pour être impliqués dans le développement et la progression du cancer du sein, tout composant de l’environnement ayant une activité oestrogénique et pouvant s’infiltrer dans le sein pourrait, théoriquement, augmenter le risque de cancer du sein chez la femme » indique le Dr Philippa Darbre.
Sa mise en garde ne concerne pas uniquement l’aluminium. Le chercheur cite également le cadmium, une substance que l’on retrouve dans le tabac, et qui très probablement peut s’accumuler au niveau des tissus du sein.
« Pris individuellement, ces agents n’ont que peu d’effet, mais additionnés, ils pourraient avoir des conséquences significatives sur le risque de développer des maladies telles que le cancer du sein, et nous devons étudier cette possibilité » conclut le Dr Darbre.
Source : communiqué de presse Université de Reading
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