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APRES LA MORT DIVERS DOCUMENTS SUR LA MORT DEPUIS DES MILLENAIRES L'HOMME EST A LA RECHERCHE DE LA VERITE.

Les patients en fin de vie

SPIRITE

 

Que sont les soins palliatifs

et l’accompagnement ?

« Les soins palliatifs

 

 

 

 

3

« L’accompagnement

 

4

soins

palliatifs

et

accompagnement

1- Loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.

2- Arrêté du 9 février 2006. JO n° 42 du 18 février 2006. page 2514.

3- Recommandations Anaes : « Modalités de prise en charge de l’adulte nécessitant des soins palliatifs »,

12/03/02.

[ www.anaes.fr ]

4- D’après la conférence de consensus Anaes : « Accompagnement de la personne en fin de vie et de ses proches »,

01/01/04.

[ www.anaes.fr ]

Repères pour

votre pratique

La loi

1 relative aux droits du malade et à la fin de vie du 22 avril 2005

concrétise une double démarche : poursuivre le développement des soins

palliatifs et renforcer les droits des malades. Par ailleurs, le comité de

suivi du programme national de développement des soins palliatifs a été

nommé le 6 juin 2006 et installé le 13 juillet 2006

2 .

État des connaissances : juillet 2006 - Document réservé aux professionnels de santé

Comment mieux prendre en

charge les patients en soins

palliatifs ?

La prise en charge repose sur

l’appréciation de

4 paramètres essentiels

:

 

 

 

 

 

symptômes médicaux (douleur, anxiété, états

confusionnels, troubles du sommeil, dysphagie,

sécheresse de bouche, déshydratation, troubles du

transit, escarres…), des recommandations professionnelles

ont été publiées (voir encadré ressources).

Que faire quand un patient

vous dit qu’il souffre ?

En fin de vie, la douleur et l’angoisse s’intriquent

souvent. Le patient peut souffrir d’une douleur

physique, d’une altération de son image corporelle,

des conséquences psychologiques et morales

de la maladie, de sa vulnérabilité, de sa fatigue,

de la remise en question du sens de sa vie, de la

peur et de la souffrance de son entourage…

Ces sources de souffrance doivent être

prises en

compte

à travers l’expression de ses émotions

et de ses craintes. Mais il est également important

de recueillir les sentiments d’ambivalence,

de fatigue, d’usure des proches.

Le patient pourra

 

bénéficier d’un accompagnement

(écoute, communication, réconfort, respect

de la personne, …) et d’

une éventuelle prise en(voir encadré ressources).

Ressources

charge thérapeutique

charge thérapeutique

Textes

Recommandations Anaes :

 

[ www.anaes.fr ] dossier thématique, publications,

rubrique soins palliatifs.

Recommandations Afssaps :

 

[ www.afssaps.sante.fr ]

dossier thématique, documentations et publications,

rubrique soins palliatifs.

Editions du ministère de la Santé et des Solidarités :

 

[www.sante.gouv.fr ] dossier

thématique, rubriques « Soins palliatifs et douleur » .

Structures

Ministère de la Santé et des Solidarités

 

[www.sante.gouv.fr ]

dossier thématique douleur.

Centre de ressource national François-Xavier Bagnoud

 

[www.cdrnfxb.org ]

Société française d’accompagnement et de soins palliatifs

 

[www.sfap.org]

Centre national de ressource de lutte contre la douleur

 

[www.cnrd.fr ]

Société française d’étude et de traitement de la douleur

 

[www.setd-douleur.org ]

avec fiches téléchargeables.

L’intensité de la douleur physique est évaluée par l’interrogatoire,

l’examen clinique et par des échelles d’autoévaluation (pour les

patients capables de communiquer) et des échelles d’hétéroévaluation

(pour ceux qui en sont incapables). Elles sont fondées

sur l’observation des comportements (en insistant sur la notion

d’atonie psychomotrice, davantage révélatrice de douleurs intenses

que les expressions physiques et les cris spontanés chez des

personnes présentant une altération de leurs fonctions cognitives).

Les échelles d’autoévaluation sont les suivantes :

- Échelle numérique : la personne attribue une note de 0 à 10

pour décrire l’intensité de sa douleur. 0 = « Pas de douleur / Pas

mal du tout ». 10 = « Douleur très forte / Douleur maximale

imaginable ».

- Échelle visuelle analogique (EVA) : la personne positionne le

curseur en un point d’une ligne dont l’extrémité de gauche correspond

à : « Pas de douleur / Pas mal du tout » et celle de droite

à : « Douleur très forte / Douleur maximale imaginable ».

Au verso, le soignant lit le chiffre correspondant à la position

du curseur sur une échelle de 0 à 100 millimètres.

- Échelle verbale simple : la personne malade décrit l’intensité

de sa douleur à l’aide de mots simples : pas de douleur,

douleur faible, modérée ou intense.

Les principales échelles d’hétéroévaluation

 

En savoir plus

 

En pratique > la douleur

* ECS : échelle comportementale simplifiée

ECPA : échelle comportementale de la douleur chez la personne âgée

DESS : échelle de San Salvadour

DEGR : échelle douleur enfant Gustave Roussy

Comment mettre en oeuvre

les soins palliatifs à domicile ?

Pour mettre en place une démarche palliative

à domicile, il est recommandé de :

travailler en équipe

travailler en équipe

coopérer avec un Ssiad

coopérer avec un Ssiad

service d’HAD

(Hospitalisation à domicile),

solliciter les travailleurs sociaux

solliciter les travailleurs sociaux

maintien à domicile (auxiliaires de

vie sociale, gardes-malades à domicile, …),

établir des liens

établir des liens

Équipe mobile de soins

palliatifs

(EMSP), dont certaines peuvent intervenir

en soutien aux soignants du domicile.

Des

 

réseaux de soins palliatifs existent et peuvent

aussi être sollicités.

Les symptômes sont difficilement maîtrisés, les proches sont

épuisés : vous souhaitez hospitaliser le patient.

En cas de besoin (situation de crise, symptomatologie difficilement maîtrisée, nécessité de répit des

proches et/ou des intervenants…), un séjour en milieu hospitalier peut être souhaité. L’admission par

le service des urgences n’est pas toujours nécessaire et peut se faire par un service adapté. En milieu

hospitalier, les soins palliatifs et l’accompagnement peuvent s’appuyer sur différentes structures :

les Unités de soins palliatifs (USP), qui sont des services dédiés à cette fin, les équipes mobiles de

soins palliatifs (EMSP), qui ne disposent pas de lits mais qui se rendent dans les services à la demande

des personnels soignants, ou les lits identifiés en soins palliatifs dans certains services hospitaliers.

Pour identifier dans votre région les structures et les coordinations

régionales les plus proches ou pour orienter une personne malade

en soins palliatifs, vous pouvez :

consulter le répertoire national des ressources de la Société

française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) :

[ www.sfap.org ]

ou le portail soins palliatifs

[ www.portail-soins-palliatifs.fr ]

Vous pourrez également y trouver des renseignements sur les

formations possibles ;

composer le numéro Azur « Accompagner la fin de la vie, s’informer,

en parler » : 0 811 020 300.

Que faire si la volonté

du patient est de rester

à domicile ?

Si, comme c’est souvent le cas, une prise

en charge au domicile (ou dans le lieu de vie

habituel) est souhaitée, ce choix doit être

respecté autant que possible. Les soins à

domicile peuvent nécessiter

l’achat ou la location

de matériel

, d’équipement. Le patient peut

alors bénéficier du Fnass (Fonds national d’action

sanitaire et sociale de la Cnamts) qui sert à

financer, sous certaines conditions, des prestations

et des fournitures non prises en charge par

ailleurs : gardes-malades, protections contre

l’incontinence, alimentation entérale, …

 

(Voir circulaire Cnamts du 04/02/2003 sur le Fnass).

Les CPAM

 

Pour obtenir les fonds, il faut constituer un dossier :

le médecin rédige une attestation de prise en charge en soins

palliatifs à domicile et le patient est orienté vers l’

assistante

sociale

de l’organisme qui le prend en charge (HAD, réseau,

EMSP), vers l’assistante du secteur ou vers le service social de

la CPAM dont dépend le patient ;

 

pour tout renseignement sur ces fonds, vous pouvez contacter

la CPAM dont dépend le patient.

En pratique > le Fnass et la CPAM

En pratique > les structures en région

Un membre de la famille

souhaite rester auprès d’une

personne en fin de vie.

Que faire ?

Les proches qui le souhaitent peuvent prendre un

congé de solidarité familiale

 

certificat médical doit y

être joint. Ce congé d’accompagnement, non

rémunéré (sauf exception), a une durée maximum

de trois mois. Il peut être transformé en activité

partielle, en accord avec l’employeur.

Comment apporter plus de

soutien à une personne qui

se sent isolée ?

Des bénévoles d’accompagnement peuvent offrir

du temps de présence et d’écoute aux personnes

en fin de vie et à leurs proches

avec leur accord,

à l’hôpital ou au domicile. Il faut veiller à ce qu’ils

fassent partie d’une association agréée qui assure

leur formation, leur soutien et leur encadrement.

-

135-06115-DE

Le médecin doit établir un

certificat médical attestant que la personne

accompagnée fait l’objet de soins palliatifs. En cas d’urgence

absolue, le congé peut débuter à la date de réception de la lettre

par l’employeur : cette précision doit être indiquée sur le certificat.

Pour connaître les associations de bénévoles de l’accompagnement

(Jalmalv, Unasp, Petits Frères, Albatros, Alliance, Pierre Clément, …),

vous pouvez consulter

le portail Soins palliatifs [www.portailsoins-

palliatifs.fr]

, le site de la SFAP [www.sfap.org ], le Centre

national de ressource François-Xavier Bagnoud

[www.cdrnfxb.org ],

ou

 

composer le n° Azur « Accompagner la fin de la vie, s’informer

en parler » :

0 811 020 300.

En pratique > le certificat médical

En pratique > les associations

Soins palliatifs, fin de vie :

quelle est la législation ?

La loi n° 99-477 du 9 juin 1999

 

droit d’accès aux soins palliatifs des patients :

« Toute personne malade dont l’état le requiert a le droit

d’accéder aux soins palliatifs et à un accompagnement. »

La loi n°2002-303 du 4 mars 2002

 

soulager la douleur et prévoit la

désignation d’une

personne de confiance.

La loi n° 2005-370 du 22 avril 2005

 

respecter la volonté de la personne

après l’avoir informée des conséquences

de ses choix concernant sa santé ;

- si la volonté de la personne de

refuser ou d’interrompre

tout traitement

met sa vie en danger,

le médecin doit tout mettre en oeuvre pour la

convaincre d’accepter les soins indispensables ;

- toute personne majeure peut exprimer dans des

 

directives anticipées

 

procédure collégiale doit venir en appui pour

la décision du médecin qui envisage d'interrompre

ou de limiter les traitements de son patient

hors d'état d'exprimer sa volonté.

Cette nouvelle loi renforce le rôle de la

personne de

confiance

.

 

Trois décrets d'application ont été publiés au Journal officiel du

7 février 2006 et rendent désormais cette loi applicable dans son

intégralité : le premier concerne les

directives anticipées (décret

d'application de l'article 7) ; le second prévoit l'instauration de la

procédure collégiale

 

établissements médico-sociaux

d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et personnes

handicapées (décret d'application de l'article 13).

Les textes complets de loi sont accessibles sur

[www.legifrance.gouv.fr ],

dans le code de santé publique, ainsi que sur le site du ministère de la

Santé et des Solidarités

[www.sante.gouv.fr ] - accès simplifié par

thème/maladies/maladies chroniques / soins palliatifs.

Accompagner la fin de la vie, s’informer, en parler

0 811 020 300

(N° Azur)

Demande d’informations et d’orientation - Écoute

coût d’un appel local - du lundi au samedi (8 h-20 h)

Document réalisé dans le cadre du

Programme national de développement des soins palliatifs [ www.sante.gouv.fr ]

(décret d'application des articles 5 et 9) ; le

troisième impose règlementairement la mise en oeuvre d'un projet

de soins palliatifs dans les

ses souhaits quant à sa fin

de vie et aux conditions de limitation ou d'arrêt

de traitement, pour le jour où elle sera hors

d'état d'exprimer sa volonté ;

- une

renforce le

droit des malades et des personnes en fin de vie,

qu'ils soient conscients ou non. Cette loi introduit

notamment un nouvel article L-1111-11 dans

le code de la santé publique et prévoit les points

suivants :

- le médecin doit

donne notamment

le droit à toute personne de recevoir des

soins visant à

vise à garantir

le

(art.11 et 12 de la loi

du 9 juin 1999). Tout salarié - dont un ascendant,

descendant ou personne partageant le domicile

fait l’objet de soins palliatifs - peut en bénéficier.

La personne en fait la demande à son employeur

par lettre recommandée (au moins 15 jours avant

le début du congé). Un

(caisses primaires d’assurance maladie)

sont les organismes qui délivrent cette aide

(cf. encadré ci-dessous). Ces fonds viennent en

complément de ceux liés à la dépendance : APA

(Allocation pour l’autonomie).

avec l’hôpital, en prenant

contact avec une

, les professionnels

du

(Service de soins

infirmiers à domicile) ou un

avec d’autres professionnels

de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers,

psychologues, …),

[ http://interclud.ap-hp.fr ] et [ www.cnrd.fr ]*pour les personnes

atteintes de démence sont le Doloplus, l’ECS et l’ECPA,

pour les polyhandicapés la DESS, pour les enfants la DEGR.

(SFETD)- Hôpital

Trousseau

(Sfap)(CDRN FXB),

Fondation Croix Saint-Simon

- Plan douleur 2006-2010« Guide des

bonnes pratiques de soins en EPHAD», « Guide de bonnes pratiques

d'une démarche palliative en établissements », « Guide des lits identifiés

» et fascicule « La douleur en questions ».

« Spécificités d’utilisation des médicaments

courants hors antalgiques », 24/10/02.

« Modalités de prise en charge de

l’adulte nécessitant des soins palliatifs », 12/03/02 . Conférence de

consensus Anaes « Accompagnement de la personne en fin de vie et

de ses proches », 01/01/04.

le rapport bénéfices / risques de chacune des

options.

Pour vous aider dans les modalités de prise en charge

des

ses préférences en matière de prise en charge,les besoins de la personne,l’intensité des divers symptômes cliniques,d’une personne en fin de vie et de son entourage consiste

à apporter attention, écoute, réconfort, en prenant en compte les composantes

de la souffrance globale (physique, psychologique, sociale et spirituelle).

Il peut être mené en lien avec les associations de bénévoles.

L’accompagnement de l’entourage peut se poursuivre après le décès, afin

d’aider le travail de deuil. »

prendre en compte les besoins psychologiques, sociaux et spirituels,

dans le respect de la dignité de la personne soignée.

La démarche de soins palliatifs vise à éviter les investigations et les traitements

déraisonnables tout en refusant de provoquer intentionnellement

la mort. Selon cette approche, le patient est considéré comme un être vivant

et la mort comme un processus naturel. Les soins palliatifs s’adressent

aux personnes atteintes de maladies graves évolutives ou mettant en jeu le

pronostic vital ou en phase avancée et terminale, en accompagnant leur

famille et leurs proches. »

anticiper les risques de complications,prévenir et soulager les symptômes physiques (dont la douleur),sont des soins actifs, continus, évolutifs, coordonnés

et pratiqués par une équipe pluriprofessionnelle. Dans une approche

globale et individualisée, ils ont pour objectifs de :

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